À l’Assemblée nationale, Thierno Alassane Sall a vivement critiqué ce qu’il qualifie de « justice sélective ». Le président de la République des Valeurs (RV) reproche aux autorités d’avoir écarté sa proposition de loi au profit de celle actuellement examinée par les députés de la 15e législature.

Selon lui, la première version de cette loi, initiée par son collègue Amadou Bâ, aurait été conçue dans la précipitation, ce qui en affaiblit la portée. « Il y a un caractère nul et non avenu dans cette première mouture, qui a abouti à un amendement sans saveur », a-t-il déclaré devant les parlementaires.

Thierno Alassane Sall n’a pas manqué de fustiger une proposition qu’il juge « inique et inacceptable », accusant le texte en discussion de favoriser « une soustraction de criminels au détriment des victimes ».