Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), Abdourahmane Diouf, a annoncé, hier, la création du Laboratoire Africain du Commerce et de l’Investissement. L’annonce a été faite en marge de l’ouverture du Forum Africain sur le Commerce et l’Investissement (FACI 2025), organisé par l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane (UN-CHK). Ce laboratoire, dédié aux négociations du commerce international, vise à renforcer les capacités africaines en matière d’échanges commerciaux et d’investissement.

Le FACI 2025 s’est tenu sous le thème : « Commerce international et investissement en Afrique : crises, perspectives et solutions ». Cet événement majeur a réuni des experts, des universitaires et des praticiens du secteur afin d’analyser les dynamiques économiques actuelles, d’identifier les défis majeurs et d’explorer de nouvelles perspectives pour les négociations commerciales internationales.

Le Forum a été l’occasion pour les différents acteurs d’échanger sur l’impact des crises économiques mondiales et régionales sur le commerce africain. L’accent a été mis sur les solutions innovantes permettant aux économies africaines de mieux s’intégrer aux marchés internationaux tout en promouvant un commerce équitable et durable.

Présidée par Serigne Guèye Diop, ministre du Commerce et de l’Industrie, la cérémonie d’ouverture du FACI 2025 a permis de réaffirmer l’engagement du gouvernement sénégalais à accompagner les initiatives visant à améliorer la compétitivité des économies africaines.

Le Laboratoire Africain du Commerce et de l’Investissement a été présenté comme un outil stratégique qui permettra aux négociateurs africains de mieux préparer leurs interventions lors des grandes rencontres économiques internationales. Il servira aussi de cadre d’analyse des accords commerciaux et de leurs implications pour les pays du continent.

Le ministre Abdourahmane Diouf a souligné que la mise en place de ce laboratoire s’inscrit dans une volonté plus large d’assurer la souveraineté économique africaine. Il a insisté sur la nécessité pour les pays africains de disposer de leurs propres structures de réflexion et d’analyse pour défendre leurs intérêts face aux grandes puissances économiques.

Avec cette initiative, l’Afrique ambitionne de renforcer sa position dans les négociations commerciales mondiales, en misant sur des analyses rigoureuses, des formations adaptées et une meilleure coordination entre les différents acteurs du commerce et de l’investissement.

Le FACI 2025 s’est achevé sur une série de recommandations visant à renforcer la coopération intra-africaine et à promouvoir une approche plus stratégique des négociations commerciales. La création du Laboratoire Africain du Commerce et de l’Investissement marque ainsi une avancée significative dans la volonté du Sénégal et du continent de mieux défendre leurs intérêts sur la scène internationale.