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PRODUCTION LAITIÈRE : MABOUBA DIAGNE CONVAINCU DE L’AUTOSUFFISANCE DU SÉNÉGAL
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Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, s’est dit convaincu que le Sénégal est bien en mesure d’atteindre sa souveraineté alimentaire en matière de production laitière, insistant sur l’importance de ce secteur dans la mise en œuvre du référentiel de politique publique « Sénégal 2050 ».
‘’Quand je vois que nous importons 300 millions de litres de lait, l’équivalent de 100 millions d’euros (65.595.700.000 FCFA) par an, selon les experts. C’est 55 mille vaches laitières à raison de 15 litres de lait par jour et par vache. J’ai l’intime conviction que le défi est certes difficile, mais bel et bien réalisable’’, a-t-il notamment déclaré à Kaolack, cette région du centre du pays qui va accueillir le 22 février prochain la journée nationale de l’élevage.
Plus de 10 000 participants sont attendus à cet évènement qui sera présidé par le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye, a annoncé le ministre au terme d’une randonnée pédestre organisée en prélude à cette neuvième édition de la journée nationale de l’élevage.
Cette journée sera une occasion de révéler les mesures prises pour que ce secteur « joue son véritable rôle de moteur de croissance », a-t-il ajouté.
Mabouba Diagne a évoqué le déploiement des Coopératives agricoles communautaires (CAC), qui vont impliquer la disponibilité de forages, des bassins d’eau, des cultures fourragères et des usines de production d’aliment.
Ces entités vont travailler en partenariat direct avec les éleveurs pour faire de l’amélioration génétique, pour accompagner les jeunes, les femmes et faire de l’élevage un des piliers majeurs de l’agenda transformationnel, a-t-il expliqué.
Le ministre a réaffirmé sa disponibilité à travailler avec l’ensemble des éleveurs du pays pour relever le défi de la souveraineté alimentaire,
‘’Si je prends l’exemple des moutons de Tabaski (Aïd-el-Kebir), il nous faut 2,1 millions de têtes pour être autosuffisants en moutons. Mais, aujourd’hui, nous importons entre 210 mille et 250 mille têtes de moutons pour la fête de Tabaski. Au vu de l’excellent travail des éleveurs du « Ladum » et une amélioration génétique de notre cheptel, on peut atteindre de très bons résultats’’, a-t-il estimé.