C’est dans un esprit de coopération et d’engagement en faveur de la sécurité maritime que s’est ouverte à Dakar une importante session de formation réunissant les acteurs clés de la région du Golfe de Guinée. Organisée en partenariat avec le Centre international Kofi Annan, cette activité s’inscrit dans la dynamique de renforcement de la culture de sécurité maritime dans un espace géostratégique majeur.

Prenant la parole à l’ouverture des travaux, le Secrétaire général de la Haute autorité chargée de la coordination de la sécurité maritime, de la sûreté maritime et de la protection de l’environnement marin (HASSMAR) a souligné toute l’importance de cet événement.

« C’est toujours un plaisir de prendre part à ces importantes activités réunissant les acteurs essentiels intervenant en mer. Comme vous le savez, le Sénégal est un pays foncièrement maritime. »

Le choix du Sénégal comme pays hôte ne relève pas du hasard. Ancré dans une vocation maritime affirmée à travers ses différents plans de développement – dont le dernier en date, le Référentiel Sénégal 2050, place la sécurité maritime au cœur de la stratégie nationale – le pays joue un rôle pivot dans la région.

« Ce choix est tout à fait en phase avec la place centrale de la sécurité maritime dans notre politique nationale, mais aussi avec celle du Sénégal dans l’espace stratégique qu’est le Golfe de Guinée. »

Le Golfe de Guinée, riche en ressources économiques et énergétiques, mais aussi exposé à de multiples risques, nécessite une réponse collective et coordonnée pour assurer la sécurité en mer. D’où la pertinence de cette session qui vise à renforcer les capacités des acteurs à travers une meilleure compréhension de l’environnement maritime, des normes en vigueur, des missions de l’État en mer, ainsi que des défis spécifiques à la région.

« La session ne saurait nullement se transformer en une formation exhaustive sur la sécurité maritime. En effet, la mer est un domaine complexe, interdisciplinaire, et en constante évolution. »

L’objectif est de jeter les bases d’une culture partagée de la sécurité maritime, indispensable pour tirer pleinement profit du potentiel de l’économie bleue. Le secrétaire général de la HASSMAR a invité les participants à saisir cette occasion pour “prendre le large et continuer à découvrir les différents horizons de la sécurité maritime, de la sûreté et de la protection de l’environnement marin”.