La Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ) a officiellement inauguré, ce jeudi, son antenne départementale à Bambey. Cet événement marque une avancée significative dans la volonté de rapprocher les services de l’institution de ses bénéficiaires.  

Lors de la cérémonie, la déléguée générale de la DER/FJ, Aïssatou Mbodji, a souligné l’importance de cette antenne, qui incarne « une étape essentielle dans notre quête d’un Sénégal plus inclusif et équitable ».

Elle a rappelé que le choix de Bambey repose sur son potentiel économique et la présence d’institutions universitaires, qui forment chaque année des jeunes entrepreneurs en devenir.  

Mme Mbodji a également mis en avant les résultats de la dernière campagne d’autonomisation dans la région : 444 projets soumis pour un montant total de plus de 560 millions de francs CFA, parmi lesquels 111 ont été financés à hauteur de 99 millions de francs CFA.  

Dans cette dynamique, la DER/FJ a annoncé la création du D-Hub de Bambey, un centre d’innovation destiné à accompagner les jeunes et les femmes dans la concrétisation de leurs projets. L’objectif est de fournir un cadre propice à l’entrepreneuriat et à l’autonomisation économique locale.  

Selon Aïssatou Mbodji, l’inauguration de cette antenne s’inscrit dans la vision portée par le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko, qui prônent une administration de proximité, axée sur les besoins concrets des populations.  

Si l’initiative vise à soutenir les entrepreneurs, la déléguée générale a insisté sur la nécessité pour les bénéficiaires de respecter leurs engagements financiers. « Bambey doit être exemplaire », a-t-elle martelé, appelant à un remboursement rigoureux des financements pour garantir la pérennité du programme.  

La cérémonie a réuni plusieurs acteurs clés, notamment des représentants de l’université Alioune Diop, des autorités administratives et territoriales, ainsi que des partenaires financiers tels que la Fondation MasterCard, l’Agence française de développement (AFD) et la Banque africaine de développement (BAD).  

M. DIOP