Le Premier ministre et tête de liste nationale de Pastef pour les élections législatives du 17 novembre, Ousmane Sonko, a organisé un rassemblement ce mardi au rond-point de l’École normale supérieure de Dakar. À cette occasion, il est revenu sur les récentes violences ayant visé les partisans de son mouvement à Saint-Louis. Face à la situation, Sonko a appelé à la sérénité et a demandé à ses militants de ne pas céder à la tentation de répondre par la violence.

« Hier, à Rufisque, j’ai pris la parole pour dénoncer les injustices qui frappent notre pays depuis plus de dix ans. Depuis plusieurs jours, Pastef est victime de violences répétées. Cette situation est devenue insupportable au Sénégal. Pastef est un parti d’idées et de projets pour l’avenir », a déclaré le leader de Pastef.

Il a précisé que cette campagne électorale vise à présenter la vision de son parti pour l’avenir du Sénégal, en parcourant sept des huit pôles du pays pour exposer leur programme. « Nos adversaires, en revanche, ne proposent rien de concret. Leur unique méthode est la violence, un domaine dans lequel ils semblent être les plus expérimentés », a-t-il ajouté, dénonçant l’absence de propositions constructives de la part de ses rivaux.

Ousmane Sonko a également abordé l’arrestation de 77 individus, majoritairement des gardes du corps de Barthélémy Dias, à Thiès. « C’est une demande que j’avais formulée depuis plusieurs mois. Il est essentiel que la justice retrouve son indépendance pour que la situation puisse évoluer dans une direction positive », a souligné le leader de Pastef.

Conscient des enjeux, il a rappelé avoir mis en garde contre de potentielles représailles si les agressions contre ses partisans se poursuivaient. Toutefois, il a exprimé sa satisfaction quant aux mesures prises par la justice dans ce dossier.

En conclusion, Ousmane Sonko a incité ses partisans à mener une campagne pacifique, tout en restant vigilants et résolus à s’abstenir de tout recours à la violence. « Nous resterons vigilants et nous suivrons de près le traitement judiciaire des personnes arrêtées. Nous veillerons à ce que la justice fasse son travail », a-t-il assuré, avant de clore son intervention.