Le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr, est revenu sur les objectifs et la portée de la nouvelle politique nationale de développement « Sénégal 2050 », lors de son passage au journal télévisé de la RTS. À l’occasion du lancement officiel de ce document, il a mis en avant les engagements des nouvelles autorités sénégalaises en faveur de la bonne gouvernance et de leur ambition pour un développement africain fort et autonome.

Le ministre a expliqué que cette initiative répond à un besoin crucial : celui de se doter d’une vision à long terme pour le pays. « Il faut une vision. Il faut se projeter, il faut avoir une perspective, une ambition, et à partir de cette ambition, construire une stratégie », a-t-il déclaré. Ce plan décennal, divisé en sous-plans quinquennaux, permettra de fixer des objectifs clairs et des indicateurs de performance afin d’atteindre les résultats escomptés d’ici 2050.

Les axes majeurs et les motivations de la vision « Sénégal 2050 »

Le document de politique nationale de développement s’articule autour de quatre grands axes programmatiques symbolisés par les différentes parties d’un baobab, emblème national :

1. Les racines : la bonne gouvernance et l’engagement africain.
2. Le tronc : l’aménagement optimal du territoire et le développement durable.
3. Les branches : le capital humain de qualité et l’équité sociale.
4. Les fruits : une économie compétitive.

Abdourahmane Sarr a insisté sur l’importance de renforcer l’État de droit, les institutions publiques et la transparence. « Le Sénégal ambitionne de devenir un modèle de bonne gouvernance en Afrique, en luttant contre la corruption et en réformant ses institutions, » a-t-il affirmé.

Une politique pour un développement inclusif et durable

Le ministre a également souligné que l’élaboration de cette politique découle d’un combat politique mené depuis une décennie. Le gouvernement, en collaboration avec l’expertise locale, s’est fixé pour objectif de promouvoir un développement équilibré des territoires à travers huit grands pôles, tout en veillant à la durabilité de l’environnement.

De plus, la nouvelle vision « Sénégal 2050 » accorde une place centrale au développement du capital humain, avec des investissements massifs dans l’éducation, la formation professionnelle et la santé. Ces efforts visent à construire une société plus équitable où chaque citoyen aura la possibilité de participer activement à la transformation économique du pays.

Lors de la cérémonie de lancement, tenue au Centre international de conférences Abdou Diouf et présidée par le chef de l’État Bassirou Diomaye Faye, Abdourahmane Sarr a qualifié le document « Sénégal 2050 » de « projet politique solide, ambitieux et porteur d’espoir.  » Ce plan traduit l’engagement des autorités à tracer une nouvelle trajectoire de développement pour le Sénégal, reposant sur des fondations solides et résilientes, à l’image du baobab.

Pour le ministre de l’Economie, « La mise en œuvre de cette vision promet de transformer le Sénégal en une économie compétitive et prospère d’ici 2050, tout en respectant les principes de bonne gouvernance et de développement durable. »