FLASH INFOS

INONDATIONS À TOUBA |LA SITUATION SUR LE TERRAIN « S’EST BEAUCOUP AMELIORÉE », MAIS LES EFFORTS SE POURSUIVENT ABDOULAYE KHARMA SOUS-PRÉFET DE NDAM
LÉGISLATIVES DU 17 NOVEMBRE | PASTEF ANNONCE LES MODALITÉS DE CANDIDATURE POUR LES LISTES DÉPARTEMENTALES
SERIGNE MBAYE THIAM NOMMÉ ENVOYE ET CONSEILLER DE HAUT NIVEAU DU PARTENARIAT MONDIAL POUR L’ÉDUCATION
LÉGISLATIVES 17 NOVEMBRE | LE CNRA RAPPELLE L’INTERDICTION DE LA PROPAGANDE DU 27 SEPTEMBRE AU 26 OCTOBRE
ORIENTATION 2024 | LE MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR INVITE LES BACHELIERS ORIENTÉS À S’ACQUITTER DE LEURS DROITS D’INSCRIPTION
TOUBA | LE GOUVERNEMENT APPORTE UN SOUTIEN D’URGENCE AUX SINISTRÉS DES INONDATIONS
RENTREE SCOLAIRE 2024-2025 | LE GOUVERNEMENT ADOPTE 30 MESURES POUR UNE ANNÉE ACADEMIQUE RÉUSSIE
SAISIES DE MÉDICAMENTS ET DE DEVISES | LES DOUANES SÉNÉGALAISES REALISENT UN COUP DE FILET DE 620 MILLIONS CFA
TIRAGE AU SORT DE LA CAN DE BEACH SOCCER 2024 | LE SÉNÉGAL HÉRITE D’UNE POULE RELEVÉE
ANNEE SCOLAIRE 2024-2025 | LA RENTRÉE DES CLASSES EST FIXÉE AU 3 OCTOBRE POUR LES ENSEIGNANTS ET AU 7 OCTOBRE POUR LES ÉLÈVES
backImage

FORUM GAVI | SEM BASSIROU DIOMAYE FAYE RÉAFFIRME SON ENGAGEMENT EN FAVEUR DE LA SANTÉ PUBLIQUE

a-la-une20 juin 2024

img

SEM Bassirou Diomaye Faye a souligné l’importance cruciale que son gouvernement accorde à la santé publique, une priorité renforcée par les leçons tirées de la récente pandémie de COVID-19.

« L’histoire récente de la pandémie COVID-19 nous a montré combien nous étions vulnérables, mal préparés face aux pandémies et que par conséquent la santé doit être une priorité permanente. »

La pandémie de COVID-19 a mis en lumière les vulnérabilités mondiales face aux crises sanitaires, particulièrement les disparités structurelles entre les pays développés et ceux en développement.

« Bien que l’Afrique représente environ 20% de la population mondiale, son industrie des vaccins fournit à peine 0,25% de l’offre mondiale. Le Continent est encore largement tributaire d’autres régions pour couvrir ses besoins. C’est dire l’immensité de la tâche qui reste à accomplir pour la souveraineté vaccinale de l’Afrique. »

Cette réalité souligne la nécessité impérative pour l’Afrique d’accroître sa capacité de production vaccinale pour atteindre une véritable autonomie.

« Un des défis majeurs pour l’Afrique aujourd’hui, c’est de produire des vaccins, des médicaments et diagnostics, mais également accéder aux plateformes de commercialisation pour participer pleinement à la lutte contre les menaces sanitaires futures. »

Afin de relever ces défis, des initiatives ambitieuses ont été lancées, dont un programme de développement industriel par l’Institut Pasteur de Dakar.

« Dans la perspective de consolidation des acquis et de la réalisation de l’objectif de l’Union Africaine de produire sur le continent 60% des vaccins utilisés sur place d’ici 2040, l’Institut Pasteur de Dakar a initié, avec le soutien du Gouvernement sénégalais, un programme de développement industriel estimé à 252 millions de dollars. »

Ce programme ambitieux vise à renforcer l’autonomie vaccinale du continent africain, avec des infrastructures en cours de finalisation.

« La réalisation des infrastructures et l’acquisition des équipements sont en cours de finalisation et le site du vaccinopole de Diamniadio qui constitue une des entités du programme aura une capacité de production de 300 millions de doses de vaccins de routine, épidémiques ou pandémiques en utilisant trois (03) plateformes technologiques dont l’ARN messager. »

Le vaccinopole de Diamniadio représente une avancée significative dans la production locale de vaccins, intégrant des technologies de pointe.

« Pour encadrer toutes ces initiatives, le Sénégal a déjà mis en place l’Agence nationale de Réglementation Pharmaceutique (ARP) qui s’est beaucoup employée pour atteindre les phases de maturation et d’homologation requises. »

Cette agence joue un rôle crucial dans la régulation et l’homologation des nouveaux produits pharmaceutiques au Sénégal.

« Je remercie à ce sujet les pays, Institutions et organismes partenaires pour le soutien qu’ils apportent au Sénégal, en particulier dans nos efforts de promotion du vaccin et de la vaccination, au premier rang desquels figure GAVI. »

SEM Bassirou Diomaye Faye a exprimé sa gratitude envers les partenaires internationaux et a lancé un appel à soutenir le financement de GAVI.

« Soutenir le financement de Gavi c’est aussi investir stratégiquement et à un rythme plus soutenu dans la protection de nos enfants, des générations actuelles et futures. Je serai engagé dans cette campagne pour GAVI et vous y invite tous. Ensemble mobilisons-nous. »

Son discours s’est conclu par un appel à l’action collective pour soutenir GAVI et investir dans la santé des générations futures.

backImage