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LICENCIEMENT DE 156 AGENTS AU MINISTÈRE DE LA SANTÉ | SELON DR IBRAHIMA SY CELA EST JUSTIFIÉ PAR « L’ABSENCE DE QUALIFICATION, DE DIPLÔMES, DANS CERTAINS CAS, DE CARTE D’IDENTITÉ »
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Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Ibrahima Sy, était l’invité de l’émission Point de Vue sur la RTS. Il a apporté des précisions sur le récent licenciement de 156 agents contractuels du ministère, une mesure prise après un audit interne des recrutements.
Selon le ministre, cette décision fait suite à une évaluation des 4500 agents recrutés sous contrat annuel par le ministère de la Santé. « Nous nous sommes rendu compte que plus de 156 d’entre eux ne répondaient pas aux critères établis pour le renouvellement de leur contrat », a-t-il déclaré.
Les principales irrégularités relevées concernent l’absence de qualification, de diplômes et même, dans certains cas, de carte d’identité. « Certains n’avaient pas de fiche de poste, nous ne savions même pas quelle était leur fonction exacte au sein du ministère », a expliqué Dr Sy.
À la question de savoir si ces recrutements relevaient de considérations politiques, le ministre n’a pas exclu cette possibilité : « Peut-être que c’étaient des recrutements politiques, ou peut-être qu’ils étaient normaux. Mais notre priorité est que l’argent public soit utilisé de manière transparente et que chaque recrutement soit justifié par un besoin réel. »
Dr Sy a insisté sur l’importance de mettre fin aux recrutements de complaisance et d’allouer les ressources aux professionnels qualifiés : « Je ne peux pas accepter qu’on recrute des personnes sans qualification alors que des médecins et des infirmiers diplômés attendent un emploi. Je préfère affecter ces postes récupérés à des professionnels de santé, car nous avons des besoins urgents dans nos structures sanitaires. »
Le ministre a tenu à souligner que cette mesure n’était pas motivée par la volonté de nuire à qui que ce soit, mais plutôt par le souci de rationaliser les ressources humaines du secteur. « Tant que nous agissons dans la transparence, nous assumerons nos décisions. Ce qui pose problème, c’est l’opacité dans les recrutements. »